Chaâbane Bey (1688 - 1692)

Il tenta de remettre de l'ordre dans son beylik en s'appuyant sur les troupes auxiliaires des Zmoul, qu'il envoyait partout où il était nécessaire de le faire. Certes cette méthode avait l’avantage de faire combattre les uns par les autres sans intervention de la milice, d'entretenir les rivalités tribales et de conserver intactes ses propres forces ; mais elle provoquait aussi des mécontentements ailleurs chez les tribus voisines alliées ou proches des victimes.

Les citadins eux mêmes n'échappaient pas à l'influence de ces tribus hostiles qui n'hésitent pas à faire appel au régionalisme, au chauvinisme même. Les rapports entre les éléments ethniques devenaient difficiles. Il suffisait d'un petit incident entre janissaires et indigènes pour déclencher des bagarres sanglantes.

Le gouvernement de Chaâbane Bey, ne connut pas de paix durant ses quatre années. Il fut remplacé par Ali Khodja.

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