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Organisation du Beylik
L'organisation était basée sur l’arbitraire du chef et la vénalité des charges, incomplète, sans influence directe, sans contrôle, eût été bien faible pour soutenir la politique sanguinaire, mais énergique, des Turcs, et les maintenir dans un pays où leur despotisme leur avait attiré tant de haines, si cette organisation n'avait eu pour puissant levier et pour raison suprême, la force publique, le droit inexorable du sabre.
Pour assurer l'action du pouvoir central, des garnisons bien armées étaient stationnées dans les villes sensibles et toutes les voies de communication étaient sous une vigilante surveillance.Le bey était désigné par le dey pour une période indéterminée. Administrativement, il était indépendant. Politiquement, il était tenu de respecter tous les actes politiques édictés par le Dey, non seulement vis à vis des populations locales, mais aussi des puissances étrangères avec lesquelles il était engagé par un traité.
Les beys de Qacentina étaient pris tantôt parmi les Turcs habitant la ville, tantôt parmi ceux résidant à Alger ou sur un autre point de la régence.
Drapeau du Beylik de Qacentina